1) Se reposer, récupérer et d'ici une semaine il fera du home-trainer.
2) Se préparer à son nouvel objectif, le Tour d'Espagne, qui partira le 26 août prochain.
3) Dernier objectif de sa saison : le Championnat du monde, qu'il n'a jusqu'à présent jamais remporté (date : 24 septembre).
"J'ai joué de malchance", a estimé le leader de l'équipe Caisse d'Epargne, qui était l'un des candidats au maillot jaune à Paris. "Il y a eu un gros coup de frein et je n'ai pas pu éviter la roue de mon coéquipier Oscar Pereiro devant moi." "Je suis déçu mais je ne suis pas abattu, a ajouté Valverde. Je veux guérir et reprendre la compétition le plus tôt possible."
Le chrono a été décisif :
Les favoris avaient rendez-vous à Rennes samedi pour tenter d'établir une première hiérarchie. Ce n'est pas franchement réussi. Entre conclusions et perspectives, voici les principaux enseignements du chrono breton, premier rendez-vous majeur d'un Tour plus que jamais indécis.
1. Y voit-on plus clair?
Non. Depuis les mises à l'écart de Basso, Ullrich, Mancebo et Vinokourov, conjuguées à l'abandon de Valverde, ce Tour de France n'a plus de favoris. Le contre-la-montre de Rennes n'a pas permis d'en dégager un nouveau. Honchar ne peut être celui-là, Landis non plus. On reste très loin des écarts creusés jadis par Lance Armstrong ou plus encore Miguel Indurain. En 1992, à Luxembourg, le Navarrais avait relégué son dauphin à trois minutes et le troisième à six minutes. Six minutes, c'est le temps qui séparait samedi Honchar de Gorka Verdugo, 94e de l'étape.
Au général, les trente premiers se tiennent encore en moins de quatre minutes. Autant dire pas grand-chose avant de traverser les Pyrénées. La densité de coureurs dangereux reste telle que personne ne sera en mesure de contrôler les évènements, pas même les T-Mobile qui, rappelons-le, ne sont plus que sept. Il faudra donc attendre la sortie du premier massif montagneux pour avoir un panorama mieux défini de la hiérarchie. D'ici là, le Tour 2006 reste bel et bien le plus ouvert de ces 25 dernières années. Après tout, qui s'en plaindra?
2. Honchar peut-il aller loin?
L'Ukrainien a tout de même déjà terminé deuxième du Tour d'Italie, ce qui implique une aptitude certaine à franchir la haute montagne. Il s'est d'ailleurs classé à huit reprises dans les dix premiers de l'autre côté des Alpes. Mais, le Tour de France n'est pas le Giro et Honchar manque de références sur la Grande Boucle. Lors de ses deux précédentes participations, il n'a d'ailleurs laissé aucune trace (64e en 2002, abandon en 2005). "Je pense que je suis capable d'aller loin", a-t-il lancé dans l'euphorie samedi à Rennes.
On imagine quand même mal Honchar en vainqueur à Paris dans deux semaines. En s'accrochant, il pourrait franchir les Pyrénées en jaune. Au-delà, cela semble peu probable. En revanche, l'équipe T-Mobile possède suffisamment d'atouts dans son jeu pour trouver un relayeur. Pourquoi pas Klöden? Deuxième du Tour 2004, l'Allemand a ainsi laissé peu de place à l'incertitude sur la hiérarchie interne au sein de son groupe: "Je sais bien que la course est différente, mais je me dis aussi qu'il n'y a pas un coureur présent dans ce Tour que je n'ai pas battu en 2004. Je pense qu'on peut garder le maillot jaune jusqu'au bout".
3. Qui sont les grands perdants?
Deux déroutes et des défaites. La principale claque du jour, c'est Levi Leipheimer qui l'a reçue. Contre toute attente, l'Américain a déjà perdu toute chance de jouer le maillot jaune, et sans doute même le podium. Il a terminé à une incroyable 96e place, à plus de six minutes d'Honchar, juste derrière Samuel Plouhinec. Furieux à l'arrivée, Leipheimer a refusé de s'exprimer après cette lourde défaite. Probant vainqueur du Dauphiné le mois dernier, le leader de la Gerolsteiner semblait pourtant posséder toutes les qualités requises pour aller très loin. On ne s'explique pas un tel naufrage.
L'autre naufragé du jour se nomme Damiano Cunego, 106e à 6'22". Certes, on s'attendait à voir le Véronais en difficulté dans un exercice qui ne lui sied guère. Mais, son incapacité à afficher des progrès notables dans les chronos a de quoi désespérer. Tant qu'il concèdera autant de temps sur les meilleurs, Cunego ne pourra rien espérer. A un degré moindre, George Hincapie, dont la cote grandissait de manière constante ces deniers jours, Yaroslav Popovych, Iban Mayo ou Michael Rasmussen ont également déçu et compromis leurs chances de conquérir le maillot jaune.
4. Où en sont les Français?
Comme prévu, Christophe Moreau ressort du lot. Le Belfortain était placé dans la catégorie des candidats au podium sur les Champs après la saignée dans les rangs des favoris. C'est toujours le cas après ce contre-la-montre. Moins efficace que par le passé dans cet exercice, Moreau a parfaitement limité les pertes. Au terme de ce premier rendez-vous majeur, il occupe une intéressante 12e place au général, à 2'07" d'Honchar. Plus important, il n'a quasiment rien perdu sur ses principaux rivaux, figurant dans le premier peloton, en compagnie de Klöden, Menchov, Evans ou Savoldelli. Il aura un très, très bon coup à jouer dans les Pyrénées.
Dans le sillage du vétéran d'AG2R, d'autres Tricolores peuvent espérer tirer leur épingle du jeu en montagne. Didier Rous est 20e à 3'15", Cyril Dessel 28e à 3'50", Sylvain Chavanel 30e à 3'56", Sandy Casar 32e à 4'07". La faiblesse des écarts autorise toutes les hypothèses, y compris les plus favorables, à condition de faire preuve d'audace. Aucune équipe ne pourra contrôler durablement les offensives sur les pentes du Soudet ou de Marie-Blanque mercredi dans la première étape pyrénéenne. En partant de suffisamment loin, certains pourraient avoir tout à gagner.
source : eurosport
cyclisme50, Posté le mardi 22 mai 2007 06:09
mes moi 6 com's je te mes dans mes prefere